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TROIS BOUGIES
Avant tout, merci de votre confiance et de votre amitié…j’espère. “Croissance ? Non, Conscience” a trois ans, happy birthday.Trois ans que ces lignes avancent comme une trace d’avion qui décrit le ciel, quelques instants et puis la ligne s’évapore, on force le respect à force de vide. On ne sert à rien, mais ensemble, nous sommes moins vides.
On est là, vous et moi, à regarder la cheminée, à se réchauffer le coeur, à oublier les années qui passent et la folie au dehors. On bavarde, on colère, on pétarade. On croit servir à la cause commune.
S’il fallait ne retenir qu’un mot, ce serait compassion. Partager la souffrance, c’est au moins ça qu’on ne laisse pas aux autres ou comment modestement se persuader qu’on atténuera ainsi sa propre colère.
Trois ans d’emportements, qui valent bien une auto-satisfaction. Il fait bon se poser sur le caillou, de temps en temps, après une longue marche. Trois ans qui valent toujours mieux qu’un silence gêné aux entournures, à surfer sur la toile comme un estropié des lettres mais pas dupe du courrier d’en haut, charrié dans l’écume des jours, ballotté au gré des dérapages des puissants.
A l’assaut des moulins à vent aujourd’hui éoliennes, à l’abri des tours d’ivoire, à moins que ce soit le contraire. L’humanité sent le roussi, la température augmente, pas la chaleur humaine qui ne vaut plus grand chose à la bourse aux sentiments.
Trois ans ce n’est quand même pas rien, 968 articles, 120 000 visites, 145 000 articles lus, un record du quotidien à 700, en ligne courbe, sans pointillés, virage serré des mots, langue de bois proscrite.
Tout ça grâce à vous qui lisez, sans obligation que celle du revenir, vous qui sans doute n’en menez pas large non plus. Prenez notre accolade régulière pour une balade au bord des esclandres, pour un thé dansant au coeur lourd comme s’il s’agissait de parcourir ensemble, un temps pas si court vers le dernier fou-rire.
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