HAUSSE DES TEMPÉRATURES MONDIALES: EFFRAYANT

Posté par provola le 16 mai 2016

Le mois d’avril 2016 a été le plus chaud jamais enregistré, selon la NASA.

Selon l’information publiée par la NASA samedi, le mois d’avril 2016 est le sixième mois d’affilée dont la température est de plus de un pour cent supérieure à la moyenne de la période entre 1951 et 1980. D’après les prévisions, cette tendance à la hausse se maintiendra à l’avenir.

La semaine prochaine l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) publiera ses propres données et les experts estiment que ces 12 derniers mois vont pulvériser tous les records de température.

« C’est effrayant. Je ne sais pas ce qui se passera ensuite. Nous savions qu’El Nino (phénomène météorologique actuellement à l’origine de la sécheresse au Venezuela) influerait sur la situation, mais personne ne s’attendait à un saut pareil », a fait savoir le météorologiste Eric Holthaus dans un entretien au quotidien britannique The Independent.

Selon M.Holthaus, les températures mondiales ont enregistré ces 12 derniers mois une hausse de 25% par rapport à l’augmentation totale depuis les années 1880, ce qui produit un impact sensible  sur l’environnement. Ces 18 derniers mois, environ un quart des colonies de corail dans les océans subissent le blanchiment en raison d’une plus forte acidification et de l’eau plus chaude. Les glaces de l’océan se réduisent rapidement.

Eric Holthaus estime que les températures records dureront quatre ou six mois.

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Climat : mars 2016 bat un record de chaleur Des météorologues ont annoncé que le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré avec 1,22 °C de plus que la température moyenne.

Posté par provola le 13 mai 2016

Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré et le onzième mois consécutif au cours duquel un tel record a été battu, une série inédite en 137 ans de relevés, ont indiqué mardi des météorologues. La température moyenne mondiale à la surface de la planète en mars 2016 a été « la plus élevée pour un mois de mars dans les annales des statistiques sur la température mondiale de la NOAA », l’Agence américaine océanique et atmosphérique, a-t-elle précisé dans un rapport. Celle-ci effectue des relevés depuis 1880.

La température moyenne sur la Terre en mars a été de 12,7 degrés Celsius, soit 1,22 °C supérieure à la moyenne du XXe siècle. « Cela a dépassé le précédent record établi en (mars) 2015 de 0,32 °C », a ajouté la NOAA, précisant que cet écart de 1,22 °C est en fait la plus importante anomalie par rapport à la moyenne des plus de 1 600 mois mesurés depuis 1880.

Ces derniers records de température illustrent la poursuite de l’accélération du réchauffement planétaire. Le mercure a ainsi battu, et de loin, un nouveau record pour l’année 2015, surpassant celui de 2014. Un phénomène que la plupart des climatologues attribuent à l’accumulation dans l’atmosphère des gaz à effet de serre provenant de la combustion du pétrole et du charbon.

Des terres plus chaudes que d’habitude

Depuis 1997, première année depuis 1880 à avoir connu une montée record du thermomètre sur la planète, 16 des 18 années qui ont suivi ont été plus chaudes, selon la NOAA. « En tout, les neuf mois avec les anomalies de températures les plus importantes par rapport à la moyenne du XXe siècle sont tous intervenus ces neuf derniers mois », constate encore l’agence américaine.

Les relevés indiquent que la plupart des terres ont été plus chaudes que d’habitude pour un mois de mars, « avec des records notables au Brésil, en Afrique centrale et de l’Est, dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est et dans de grandes portions du nord et de l’est de l’Australie ».

Le nord-ouest du Canada, le nord et l’ouest de l’Asie ont connu des températures au moins 3 °C au-dessus de la moyenne des trois dernières décennies (1981-2010). La Suède, le Danemark et la Norvège ont aussi eu un mois de mars plus chaud que d’habitude.

En revanche, la France et le Royaume-Uni ont été en dessous de la moyenne 1981-2010, respectivement 0,8 °C et 0,4 °C plus frais. Le nord-est du Canada, certaines parties du nord-ouest de l’Afrique et une zone au sud de l’Amérique du Sud ont aussi eu des températures en dessous de la moyenne.

La région Arctique a quant à elle connu son deuxième mois de mars le plus chaud, 3,34 °C au-dessus de la moyenne 1981-2010. Enfin, les températures à la surface des océans ont été les plus chaudes jamais vues pour un mois de mars depuis le début des relevés en 1880.

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Réchauffement climatique : le pourtour méditerranéen doublement « menacé »

Posté par provola le 8 mai 2016

Si rien n’était fait pour lutter contre le réchauffement climatique, nous irions vers des hausses de température, à la fin du siècle, de 4 à 5 degrés en moyenne ». Cette élévation des températures décrite par Jean Jouzel, climatologue et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), laisse présager des conséquences désastreuses pour la planète. Dans Il n’y en a pas deux comme elle, le spécialiste est revenu sur les répercussions possibles que pourrait connaître la France.

Le pourtour méditerranéen sera « une des régions les plus touchées ». Pendant le mois d’avril, la France a connu des températures de sept degrés en dessous des moyennes de saison, alors que l’hiver 2015-2016 avait été très doux.  »On aura toujours, de temps en temps mais de moins en moins souvent, un hiver rugueux », indique Jean Jouzel. Au micro d’Europe 1, le climatologue a expliqué à quel point la situation pourrait s’aggraver si rien n’était fait pour enrayer le réchauffement climatique. Ainsi, le pourtour méditerranéen sera « une des régions les plus touchées en France et en Europe », selon le membre du Giec. « Cette zone est menacée à double titre. (…) A la fois par des crues éclaires et les sécheresses à répétition », poursuit le spécialiste.

« La profession viticole pensent déjà à ce problème ». Le risque n’est pas seulement climatique, il est aussi économique. Jean Jouzel expose ainsi les risques pour le vin français, en cas de hausse de un degré des températures.  »Le degré d’alcool des vins français augmente de façon notable. (…) C’est lié », rappelle d’abord le climatologue. « Les méthodes de vinification peuvent tout à fait s’adapter, mais au bout d’un moment, ça ne sera plus vrai », assure le spécialiste.

« La profession viticole pense déjà à ce problème, y compris à s’implanter dans des régions où la viticulture n’est pas encore installée », indique Jean Jouzel.  »Par exemple le sud de l’Angleterre, pour le champagne, est très souvent évoqué ».

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