L'éolienne est une voile actuelle , symbole d'une symbiose réussie entre homme et nature mais également de la transmission entre générations , ne laissant aucune trace indélébile de notre passage, qu'une forme aboutie de notre sobriété , de notre conscience .
DANTON peu de temps avant d’être guillotiné en 1794
"Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme.
Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'Etat, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.
Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands.
Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître."
Le Che Alger 1965
"Il n'est pas pour nous d'autre définition du socialisme que l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme."
"Les plantes semblent avoir été semées avec profusion sur la terre comme les étoiles dans le ciel pour inviter l’homme par l’attrait du plaisir et de la curiosité à l’étude de la nature"
Le centre aéré de Calais en bordure de la rocade des vacances avait lancé hier ses journées portes ouvertes. Des centaines de migrants des beaux quartiers avaient trouvé la paix dans les rues fleuries de la station balnéaire des bords de la Manche. Les troupes du club de remise en forme du NPA Natation Plage et Amitié avait investi les lieux de villégiatures et invité le reste des visiteurs à une promenade parmi les champs fleuris et les acclamations d’une population ravie d’assister à ce défilé bigarré. En marge de cette journée de douceur de vivre la compagnie des traversées et des croisières avait programmé la visite du yacht de sa Majesté d’Albion, saluée de petits-fours et arrosée d’une cascade de champagne.
C’est officiel , la température moyenne à la surface du globe en 2015 a grimpé de 1 degré par rapport à la moyenne des températures existant entre 1880 et 1899, la NASA vient de confirmer ce à quoi l’on s’attendait.
«On est en colère et exaspérés, fermes et déterminés. Nous attendons une réponse de François Hollande, la balle est dans son camp», a déclaré en début de soirée au Figaro Vincent Delabouglisse, de l’organisation paysanne COPAIN44, à l’initiative de ce blocage. Les opposants au projet d’aéroport dénoncent une audience prévue mercredi au tribunal de grande instance de Nantes lors de laquelle le groupe Vinci, concessionnaire du projet d’aéroport, doit demander l’expulsion immédiate d’une quinzaine d’habitants du site prévu pour l’infrastructure.
Des dizaines de tracteurs
Entre 300 et 500 manifestants étaient sur le pont ce soir, perturbant la circulation sur le périphérique ainsi que sur les accès à l’actuel aéroport de Nantes Atlantique. «On est 120 paysans, plus 200 à 300 personnes venues nous soutenir et 90 tracteurs», précise Vincent Delabouglisse, qui dit être en lien avec la préfecture. La nuit tombée et malgré la pluie, les manifestants ont allumé des braseros sur le périphérique et monté des tentes pour y passer la nuit. Une buvette et des sanitaires ont également été installés. Plusieurs dizaines de tracteurs sont également postés là. Selon plusieurs journalistes présents sur place, l’ambiance était détendue au cours de la soirée. Une assemblée générale devrait se tenir demain matin «pour décider de la suite». «Mais si on n’a pas de réponse, on restera sur le pont», a fait savoir le responsable de l’organisation COPAIN44.
Les forces de l’ordre étaient jusqu’ici restées à distance. Mais à 22H00, plusieurs centaines de CRS avec des lanceurs d’eau et des dépanneuses ont encerclé les manifestants. Un photographe de l’AFP a constaté de nombreux gyrophares aux abords du pont et des convois de camions de CRS qui convergeaient vers l’édifice. «Ils attaquent», a de son côté indiqué par SMS à l’AFP Cyril Bouligand, un des représentants du COPAIN44. Néanmoins la police a indiqué qu’une entrevue avec les représentants des opposants était prévue pour leur demander de partir d’eux-mêmes avant toute intervention. Selon un journaliste du Monde, la préfecture aurait laissé «10 minutes» aux manifestants «pour partir». L’organisation COPAIN44 se réunirait actuellement pour prendre une décision.