LES COCUS DE FACEBOOK
Posté par provola le 22 mai 2012
Une nouvelle illustration du libéralisme roi, le roi des couillons, qui se résume en une immense supercherie pour les neuneus des marchés et en un jackpot pour les marchands d’illusions.
Lancée à 38 dollars sur le Dow Jones, l’action Facebook est montée jusqu’à 42 dollars en quelques heures, le temps que les investisseurs institutionnels ne lancent la pompe à bulle. Les petits actionnaires qui arrivent toujours au moment où il est déjà trop tard pour gonfler les ballons à illusion des bonimenteurs patentés et qui se se seraient saignés aux quatre veines pour posséder un morceau du torchon se sont alors rués à l’achat récoltant durant le second jour de cotation les poignées de cerises sur la base d’une chute du cours de bourse de plus de 11 %.
A peine deux jours après son lancement fanfaronné sur les places du monde entier, la valeur vedette de la nouvelle économie se résume en un flop retentissant.
Comment pouvait-il en être autrement ? Souvent citée comme un exemple de réussite, Facebook plébiscitée par un milliard de terriens subira sans doute un retour de bâton aussi brutal que fut sa réussite à hypnotiser ses utilisateurs, car sur quoi repose en fait cette espèce de farce planétaire ? Le monde enchanté n’est-il pas qu’un immense château de cartes ?
Facebook n’est rien d’autre qu’un effet de mode qui n’attend que son successeur pour disparaître aussi rapidement qu’il s’est imposé. On voit mal les pendus du système se laisser aller à ouvrir les cordons de la bourse dès que Facebook pour satisfaire l’appétit de ses nouveaux actionnaires viendra leur expliquer que la gratuité est un ancien paradigme et ne saurait perdurer au delà du temps d’un rêve éveillé.
Les clients low-cost refuseront l’arnaque, c’est tout le mal que je leur souhaite.
Quel intérêt en effet y-a-t-il a vouloir afficher les photos de son chien sur la toile, quelle joie à placarder le trou béant des sentiments sur un bout d’écran, si en plus l’inutile vague à l’âme devient payant ?
Les clients serviles du réseau social ne se laisseront-ils pas alors séduire par la prochaine venue au bois dormant ?
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