CARTON ROUGE A LA REACTION DE GAUCHE (les réactions sur Bellaciao)
Posté par provola le 16 janvier 2012
A la différence près que la Gauche n’a aucune raison de suivre la logique du Capitalisme financiarisé à l’anglo-saxonne (pas plus que d’autres d’ailleurs) qui n’a qu’un souci celui de gaver les actionnaires et les rentiers au détriment des peuples. |
dire bravo a S&P parce qu’il trouve « pas beau » la politique des pays européens c’est déjà légitimé cette entreprise, ramassis d’ultra libéraux aux services des multinationales. |
S & P veut voir les pays prendre des mesures suffisantes contre les déficits publics…… |
Ca veut dire que Le front de gauche n’a rien compris au film ………….et qu’ils sont encore plus cons que l’on ne le pensait………. |
Les agences de notation expriment benoitement la pensée des factions les plus puissantes de la bourgeoisie. Avec leurs contradictions comme de souhaiter une réduction des déficits, sans s’en prendre trop à la classe populaire (qui achète la production) mais tout en lui en mettant plein la gueule. Elles expriment les craintes et les avidités de ces factions puissantes de la bourgeoisie plus ou moins crument (il vaut mieux par exemple regarder ce que dit l’agence de notation chinoise sur l’UE et les USA pour avoir un avis bourgeois…). Il ne faut pas les prendre pour plus que cela. Ceux qui sont à la manœuvre dans la grande crise capitaliste sont les groupes géants, les appareils d’état, les puissants médias de la bourgeoisie, afin de réduire la part des richesses revenant au monde du travail. C’est également toute la bataille qui s’appuie sur la logique de la dette pour faire payer autrement à la classe ouvrière la restauration des taux de profit à grande hauteur (impliquant des destructions considérables, des trouées dans les appareils de production, des défis terribles pour l »humanité, des risques de barbarie incontrolables). J’ai vu que le FdG a un mal terrible à dire qu’on ne doit pas payer la dette, pas un sou. J’ai vu également des contre-feux sordides sur cette question indiquant que de ne pas la payer serait affamer des pays en développement qui avaient investi leurs petits sous là dedans (ça hurle de joie dans les travées des palais des saouds, ou des gros bourges chinois, etc) voir qu’on affamerait des fonds d’investissement couvrant les recettes pour des travailleurs retraités, que des fonds souverains se tordraient de douleur, etc… Enfin, avec ou sans agences de notation, la spéculation sur les monnaies, sur les dettes publiques seraient les mêmes . |
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