LE COUP DE GUEULE DE PHILIPPE
Posté par provola le 23 août 2011
Après avoir lu « la tentation de l’ île de Pâques », je conseillerais à ceux qui aiment les livres la lecture de « Comment les riches pillent la planète » de Hervé Kempf, excellent livre qui met en exergue toute l’outrecuidance de nos « Oligarques » qui s’enrichissent tout en détruisant le monde.
Un des derniers rapport du Giec ( compte tenu de la fonte de la calotte glaciaire observée en 2010) a mis à jour des modélisations établissant que l’accélération de la fonte de ces glaciers pourrait entraîner une élévation du niveau des mers de 20 mètres à l’horizon 2100. A suivre.
Toutes les observations que l’on peut effectuer à ce jour, manifestations des indignés, famines, pollutions, algues vertes, augmentation des cancers et autres maladies, sans oublier les soubresauts de la bourse…sont les signes du début des troubles que le rapport « Meadows » demandé par les membres éminents du « Club de Rome » en 1968, avaient plus ou moins prédits à cette époque.
Mais il est vrai que les « Allégristes triomphent, « La science va nous sortir de là »….
A bientôt, Philippe « Objecteur de croissance »
Pour appuyer les propos de Philippe, rappel de l’article :
« Casser du riche pour sauver la planète »
Il n’y a aucune raison que les pauvres n’aient pas l’ambition de profiter autant que les riches des largesses de notre environnement. Le problème est que 20% des Terriens dégradent pour tous les autres et voudraient que les plus pauvres leur permettent de continuer à le faire .
Les Hulot , les princes Albert de Monaco, les Al Gore, les patrons du CAC40 ont toujours un avion ou un bon repas d’avance, il sont le bras armé des possédants qui dans le but de conserver leurs privilèges et leurs passe-droits annoncent la pénurie généralisée par simple équation écologique. L’écologie sent la pourriture si les maîtres d’oeuvre sont eux-mêmes les spoliateurs invétérés du bien commun, du patrimoine naturel.
La première mesure écologique devrait être une radicale réduction des inégalités, ce qui passe:
par un partage équitable des bénéfices du travail et donc des profits,
par une lutte sans merci contre les paradis fiscaux,
par une reprise en main des peuples sur leurs médias, véritables agents du bourrage de crânes.
La véritable révolution écologique ne peut provenir que des classes moyennes des pays riches (Hervé Kempf nous l’explique parfaitement dans: »Comment les riches détruisent le monde »), les seules classes assez nombreuses dont le changement d’attitude peut modifier de manière significative l’impact écologique. Mais ce changement de mentalité ne pourra intervenir que par un rétro-pédalage comportemental radical des 5% les plus riches qui eux sont le summum des incendiaires et des dégradateurs de notre bio-sphère.
L’écologie est avant tout un combat social et toutes les rustines et les sparadras basés sur une supposée capacité de la science à trouver de nouveaux espaces de liberté pour les chevaux de race des Seigneurs du monde ne réussiront au mieux qu’à nous propulser plus vite contre le mur des vacuités
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