QUELQUES NOUVELLES DE VOTRE SANTE
Posté par provola le 4 février 2010
Merci aux fouilleurs de foutages de gueules du Parti de Gauche:
« Quelques jours après la quasi-grâce accordée pour raisons économiques au « cartel de la sidérurgie », le Conseil d’Etat récidive. Un médicament suspendu par l’Affsaps a été de nouveau autorisé pour… ne pas nuire aux intérêts financiers du laboratoire pharmaceutique !
Est-ce que ce monde est sérieux ?
En décembre dernier, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a suspendu l’Autorisation de mise sur le marché du Ketum et d’une vingtaine d’autres médicaments à base de kétoprofène. La raison ? Des effets secondaires graves, dont des allergies au soleil donnant des eczémas et des cloques pouvant entrainer une hospitalisation. L’Afssaps est informée du problème depuis une dizaine d’années. Pleine de tact, elle avait à deux reprises fait modifier la notice, pour sensibiliser médecins et malades. Mais rien n’y a fait, et une nouvelle évaluation de l’Agence a conclu à un « rapport bénéfice/risque [...] défavorable, en raison du risque de survenue de réactions rares, mais graves, de photoallergie et d’une efficacité faible à modérée ».
Tout va bien qui finit bien… Ou presque Effets secondaires… économiques
Un des laboratoires concernés par cette décision, Menarini, a déposé une requête en référé-suspension devant le Conseil d’Etat. Et l’ordonnance du juge est tombée le 26 janvier 2010. « Il ressort des pièces du dossier que le Ketum représente le deuxième chiffre d’affaires de la société Menarini, de sorte que l’arrêt de la commercialisation risquerait de compromettre la possibilité pour cette société de retrouver un résultat positif en 2010″ a statué le Conseil d’Etat, selon Lefigaro.fr. En conséquence de quoi, le laboratoire est de nouveau autorisé à commercialiser son médoc, en attendant les conclusions « dans le courant du 1er semestre 2010 de la réévaluation communautaire en cours ». Il suffisait de demander… Que vaut la santé de quelques uns, au regard des profits de l’industrie pharmaceutique ? Rien, pour le Conseil d’Etat. «
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