OBAMA FAIT LE MUR
Posté par provola le 23 novembre 2009
Le président de tous les superlatifs se retrouve épinglé comme une carpe quelconque à faire la grande muraille. Il y a du Ségolène dans cette pêche d’aquarium.
Vulgarité des comportements, vacuité des mots, démarche de western de série B, sourire échancré et formaté de mangeur de vaches en rondelles grillées, le grand gris , mélange subtil de grand blond et de grand brun est un climat morose à lui tout seul.
La Chine est un créancier, Israël déborde de morgue, l’Afghanistan se rend aux Talibans, l’Irak est un char qui ne sait pas partir, Guantanamo ne ferme plus, la sécu amerloc n’est pas prophète en son pays, le réchauffement est une froide équation à la bourse des valeurs qui se mord les doigts de tant d’attente.
Rien n’avance que l’insondable évanescence des chiens de luxe à la maison blanche, et les longues femmes qui font la mode que scrutent les caméras people, et les tartes à la crème, balbutiements de démocratie.
Obama au terme du premier an est un canyon de déception, un désastre à ciel ouvert, sans étoiles.
Un prix Nobel au rabais.
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