LE PRIX DU VENT
Posté par provola le 24 septembre 2009
Le vent sert parfois à se rendre compte que l’air existe. La rafale est une gifle d’écologie. Le rafale ne sert à rien si ce n’est à se faire admirer tous les deux ans au salon du Bourget et de manière annexe à se poser sur un porte-avion en cale sèche six mois de l’année. C’est un objet polyvalent qui coûte cher quand on le perd , 70 millions d’euros l’unité, une paille. Les rafales ne s’écrasent pas, ils s’abîment, même leurs crachs coûtent plus cher.
Aujourd’hui , deux d’entres eux ont plié bagages, les médias s’apitoient sur le sort des carlingues, ils volent à la recherche des pilotes. Pilotes de Rafale, des héros, pas des mineurs de fond, s’ils s’en sortent ils seront décorés, s’ils disparaissent paix à leur âme, ils seront des héros, décorés.
La collectivité elle , payera l’addition 140 millions, plus les 140 pour remplacer le matériel, mais que ne ferait on pas pour avoir des héros, inutiles.
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